Anouk Desury
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L’effet papillon

Façade de la maison de Stéphane qu’il a entièrement construite lui-même.
Façade de la maison de Stéphane qu’il a entièrement construite lui-même.
Stéphane a 48 ans. Il travaille depuis ses 14 ans. Le 23 février 2012, alors qu’il répare une machine dans la scierie de Villemoustaussou où il travaille depuis 11 ans, le patron appuie sur un bouton de cette machine involontairement. La première phalange de son majeur est sectionnée. Après deux mois d’arrêt de travail, Stéphane reprend le travail. Seulement les choses se compliquent, il enchaîne les arrêts de travail, les reprises, les prolongations, … et d’opération en opération, Stéphane doit se faire amputer le doigt. Il ne peut plus travailler. J’ai rencontré cet homme en avril 2016. Quatre ans après l’incident, il souffre encore, il est toujours en arrêt de travail et doit rester chez lui toute la journée. Les médecins ont tenté à deux reprises de lui poser un cathéter périnerveux afin d’anesthésier sa main, les deux tentatives ont échoué. Souffrir devient une habitude. A travers cette série, j’ai souhaité montrer son combat au quotidien. Un combat tant juridique que physique et moral.
Stéphane dans sa cuisine face à sa fiche d’arrêt de travail.
Stéphane dans sa cuisine face à sa fiche d’arrêt de travail.
Stéphane me montre la liste de ses arrêts de travail, reprises et prolongations depuis l’incident.
Liste de ses arrêts de travail, reprises et prolongations depuis l’incident.
Stéphane me montre sur son petit appareil photo compact une photo de sa main gauche de Stéphane après l’amputation.
Main gauche de Stéphane après l’amputation.
Machine lui ayant sectionné le doigt à la scierie. On y voit un panneau avec une main prévenant les accidents.
Machine lui ayant sectionné le doigt à la scierie.
Actuellement il a un cathéter périnerveux qui lui envoie un anesthésiant dans la main en permanence, l’infirmière doit changer la poche d’anesthésiant tous les jours. On voit ici sa main avec le doigt manquant en premier plan et l'infirmière au fond.
Actuellement il a un cathéter périnerveux qui lui envoie un anesthésiant dans la main en permanence, l’infirmière doit changer la poche d’anesthésiant tous les jours.
Il doit prendre des médicaments tous les jours pour diminuer la douleur. Ici on voit son placard à médicaments remplis.
Il doit prendre des médicaments tous les jours pour diminuer la douleur qui le ronge.
Il est toujours en arrêt de travail, il n’a pas le droit de sortir de chez lui la journée. Ici on le voit dormir sur son canapé.
Il est toujours en arrêt de travail, il n’a pas le droit de sortir de chez lui la journée.
Il regrette de ne plus pouvoir bricoler dans son garage comme avant, cela risquerait d’aggraver sa blessure. Ici on le voit dans son garage.
Il regrette de ne plus pouvoir bricoler dans son garage comme avant, cela risquerait d’aggraver sa blessure.
Visite quotidienne de l'infirmière. Il est assis torse nu avec un masque et observe la poche d’anesthésiant.
Visite quotidienne de l'infirmière.
Il a adhéré à la FNATH, fédération qui s’occupe de défendre les accidentés du travail notamment. Il connait l’homme à sa gauche depuis des années.
Il a adhéré à la FNATH, fédération qui s’occupe de défendre les accidentés du travail notamment. Il connait l’homme à sa gauche depuis des années.
Il ne peut plus faire de moto à cause des médicaments. Photo de sa moto rangée au garage.
Il ne peut plus faire de moto à cause des médicaments.
Les parents de Stéphane habitent aussi à Carcassonne, il va souvent leurs rendre visite. Ici ils sont tous les trois debout au milieu du salon.
Les parents de Stéphane habitent aussi à Carcassonne, il va souvent leurs rendre visite.
Un café posé sur la table de la cuisine de Stéphane.
Il est dans son jardin laissé à l’abandon, faute de pouvoir l’entretenir.
Dans son jardin laissé à l’abandon, faute de pouvoir l’entretenir.
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